Wolf Man
![](https://data.canalblog.com/1/02/59/36/20250115/ob_690a45_wolf-man.webp)
Présentation officielle
Et si l’être que vous aimez se transformait en une créature à peine reconnaissable ? Père de famille vivant à San Francisco, Blake hérite de sa maison d’enfance, une vieille ferme située au fin fond de l’Oregon, lorsque son père disparaît et qu’il est considéré comme mort par les autorités. Alors que son couple bat de l’aile, Blake convainc sa femme Charlotte de changer d’air et d’aller vivre dans sa maison de l’Oregon avec leur petite fille Ginger. Mais lorsque Blake, Charlotte et leur fille arrivent près de la ferme, ils sont attaqués, en pleine nuit, par un animal invisible : tentant de prendre la fuite, ils se barricadent à l’intérieur de la maison pour se protéger contre la bête qui rôde, aux aguets. Mais au fil de la nuit, Blake commence à se métamorphoser en une créature méconnaissable…
Mon avis
Les vampires avaient eu leur lot d'originalités en adaptation. Jusqu'à présent, le mythe du loup-garou était resté très classique : poils à la pleine lune.
Ici, la revisite se fait en huis-clos, dans les forêts de l'Oregon. Après une rapide introduction qui présente un père paranoïaque et bourru et son fils en pleine chasse, on se retrouve, de nos jours, à New York. Blake, père au foyer emmène sa femme et sa fille chérie passer quelques jours dans le chalet de son père disparu. Ils ont un accident de voiture en évitant une bête et se font ensuite attaqués par elle. Le papa gâteau est blessé et son état se dégrade très vite...
Les personnages ? Des clichés ambulants : une mère journaliste arriviste, un père qui va à l'encontre de l'éducation qu'il a reçue, une gamine un peu quelconque mais attachante, un redneck. Le décor ? Une cabane dans les forets les plus belles mais les plus isolées des États-Unis. Évidemment, on n'y capte aucun réseau.
En une nuit, tout est joué. Peu importe le croissant lunaire, si jamais vous êtes blessé par la bête, vous en deviendrez une à votre tour. Une phrase en début de film nous parle d'une légende indienne et d'homme loup. Mais ne vous attendez pas à voir la créature poilue habituelle. L'homme retourne plutôt à son état primaire et est possédé par une folie dévorante. La métamorphose se fait dans la fièvre et la douleur, et le réalisateur en a fait un exercice de style en faisant appel aux cinq sens et l'esprit qui se dégrade au fur et à mesure.
Le film est gore et plutôt efficace dans sa gestion du stress. Par contre, la direction de l'image n'est pas égale. Filmé en nuit américaine (tournage de jour avec gélatine bleue) pour les intérieurs éclairés par les fenêtres, le résultat est très lumineux, alors qu'on ne voit quasiment rien dans les autres scènes nocturnes, en extérieur notamment.
Et que dire du scénario, si ce n'est qu'on peut le résumer en une phrase ? On insiste tellement sur certains indices qu'on devine aisément les explications et le final.
En bref, Wolf Man est un bon tout petit film d'horreur, grâce à son traitement de la bête (qui est très éloignée du loup-garou), mais qui pêche par son histoire beaucoup trop simpliste.