Blackwood, Le Pensionnat de Nulle Part

Résumé de l'éditeur :

A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part. Lorsque d’étranges phénomènes viennent perturber son quotidien et que les trois autres pensionnaires se mettent à développer des talents artistiques incroyables, le malaise de Kit ne fait que s’intensifier. Hantée par une mélodie de piano, elle devient somnambule et aperçoit d’étranges silhouettes dans les couloirs sombres. Bien décidée à mener l’enquête, Kit découvrira que certains secrets feraient mieux de rester enfouis… car ils dépassent tout ce que la raison peut appréhender.

J'adoooooooore les histoires de maison hantée ! Et ce depuis toute petite. J'ai toujours cru en ces demeures habitées par des esprits, pas toujours mauvais, d'ailleurs.
Quand j'étais gamine, mes frères m'ont terrorisée en me faisant voir La Maison du Diable (vous savez, le film où les murs saignent, et où un type se fait couper les doigts par la fenêtre à guillotine), au sous-sol de la maison familiale. J'ai hurlé tellement fort que finalement, nos parents nous ont tous punis et on n'a pas pu voir la fin du film. Je crois que mon goût immodéré pour l'horreur vient de là.

Alors, quand ce roman à la si belle couverture m'a été proposé par Black Moon, je n'ai pas hésité !

Il a été écrit dans les années 70, ce qui se fait ressentir au niveau des dialogues, même si l'auteur a retravaillé son texte pour y inclure la technologie d'aujourd'hui (sauf que les téléphones portables ne captent nulle part). Mais justement, c'est ce qui mène à sa réussite, je pense. En effet, à cette époque bénie où les romans young adult n'avaient pas nécessairement un triangle amoureux à offrir à ses lecteurs, où les héroïnes n'étaient ni de jeunes vierges effarouchées qui défaillent à la moindre contrariété, ni des guerrières rebelles, l'auteur nous offre un ton assez juste dans son récit.
L'histoire n'est pas bourrée de rebondissements, et on a droit à une exploration assez approfondie des mystères du manoir : c'est simple et efficace.

Bon, je vous avoue, en comprenant pourquoi ces filles ont été choisies pour intégrées le pensionnat de Blackwood, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Scary Movie 2, avec son majordome à la main atrophiée qui fait guiliguili, et "auto-suce"... Je crois que j'ai très légèrement dérivé !

Comments

[FondantGrignote]

Très très intéressant !! Dans mes liens pour une prochaine lecture !!