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3 juillet 2012

Le Mardi c'est permis # 4

Encore des livres de la désormais célèbre collection violette... Passion Intense (= assurée de voir du zizi à intervalle régulier).

 

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Carrément sexy, d'Erin McCarthy :

Tamara est veuve d'un coureur automobile. Alors il faut comprendre ses réticences quand elle rencontre Elec, un jeune pilote prometteur...
C'est un bouquin assez sympa, même si l'on a du mal à comprendre pourquoi son principal souci, c'est son énoooooorme différence d'âge avec Elec (6 ans). Le fait d'avoir 2 enfants, un emploi du temps totalement incompatible avec celui de son amant et le petit détail final : la famille de son mari décédé et celle d'Elec sont "ennemies"... Nan... c'est pas le pire. 6 ans d'écart, c'est inadmissible !
Sinon, l'humour est très présent, ce qui change du genre de la romance, qui se prend un peu trop souvent au sérieux.

 

chaleur

Dans la chaleur des Tropiques, de... la même auteur :

Mandy, enceinte d'un pauvre type, se retrouve obligée de lâcher son entreprise chancelante et de se faire embaucher dans une grande boîte. Elle cache sa grossesse à son nouvel employeur, un tyran trop sexy. Celui-ci ne comprenant pas pourquoi elle le fuit sans arrêt, la force à partir une semaine aux Caraïbes avec lui. C'est un sale tyran, ce mec. La chaleur aidant, ils vont découvrir plein de chose sur et dans l'autre.
OK. Un type normal hésiterait quand même légèrement, avant de se jeter sur une nana quandil vient d'apprendre qu'elle est enceinte, non ? Et avant même de penser au tort qu'un cunilingus peut faire sur les poumons d'un foetus... que dire des coups de péni... en plein dans sa tête ? Je censure bien mes phrases, hein ?
Mais, à part l'histoire d'amour, on a le droit à une mini-intrigue : le tyran Damian arait été soupçonné du meurtre de son ex-femme. Mais en fait, ce n'était pas lui (et on n'en saura pas plus).

 

passion

 

Une Lady nommée Passion, de Lisa Valdez :

Londres, il y a très longtemps, pendant l'expo universelle. Passion se promène dans les allées du Crystal Palace, et admire un magnifique paravent. Un inconnu l'emporte derrière et la prend sauvagemment. Passion est veuve, Mark doit se marier avec sa cousine à cause d'un odieux chantage. Si ça se passait maintenant, on s'en ficherait un peu, mais au 19ème siècle, l'honneur passe avant tout. Alors c'est la merde, vous comprenez. Ils sont obligés de se voir en cachette pour faire crac-crac, et ce n'est pas facile de se rhabiller vite fait avec tous ces corsets, ses jupons, ces froufrous. Et on n'a pas le droit de tirer les cheveux de sa partenaire en pleine action, ça ferait désordre dans le chignon.
Mais qu'est-ce que je me suis ennuyée ! Le livre fait 313 pages, et il y a du libertinage pendant 10 pages toutes les 30 pages. Ce qui serait bien si les scènes n'étaient pas aussi répétitives !
Et la fin, même s'il y a du happy-end, aurait pu être balancée dès le début, si on n'avait pas essayé de garder l'honneur aussi sauf. Parce qu'au final, c'est quand même un sacré foutoir.
Les filles, ne vous croyez pas dispensées de lire Jane Austen parce que vous aurez lu cette choses informe et infâme. 

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Passion cannelle, de Kimberly Kaye Terry :

Davis est veuf. Il a une fille à problème qui est prise en charge par un centre tenu par une jeune femme magnifique, rebelle, mais compréhensive, Candy (ce qui était classe il y a quelques siècles, fait poufiasse maintenant).
Ils font très vite "intimement connaissance", car ils aiment tous les deux le sexe chaud bouillant, un peu SM sur les bords. Et puis fin. En fait, il ne se passe rien d'autre.

 

Le point commun entre tous ces bouquins ? Les héros sont tous veufs ou veuves, mais n'étaient pas heureux avec leur chers décédés. Comme s'il était inenvisageable de pouvoir de nouveau être heureux après avoir perdu un premier amour. Des romances qui se veulent un brin rebelles parce qu'elles sont cochonnes, ont encore du mal à sortir de leur gentil corset bien serré.
Et pitié ! un peu d'intrigue, autre qu'amoureuse, ça ne ferait pas de mal pour combler les pages restantes ! 

PS : C'est des nanas qui achètent ces bouquins. Alors pourquoi des femmes dénudées se trouvent-elles sur la couverture, alors qu'il devrait plutôt y avoir : une tablette de chocolat, un pack de six, du muscle viril et puissant ? 
Les éditeurs américains l'ont bien compris... il n'y a qu'à voir la couverture de Carrément sexy :

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1er_mardi

 

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Commentaires
E
@ Carole: d'ailleurs, je me demande s'ils oseront sortir un jour des romances gay.<br /> <br /> @ Jules : mais je trouve les J'ai Lu de meilleur qualité !<br /> <br /> @ Noukette : on veut du muscle utile !<br /> <br /> @ Stephie : miam !
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S
Merci pour ta participation encore efficace ce mois-ci. Et surtout merci pour cette délicieuse couverture de fin de billet :-))
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N
Rhoo, j'avais bien aimé Une lady nommée Passion moi, c'était pas si nunuche que ça dans mes souvenirs, si ? Bon, cela dit, je suis entièrement d'accord avec toit sur les couvertures ! Oui aux torses virils, mille fois oui !
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J
Hum... je crois que je passe! Je ne savais pas que J'ai lu donnait dans l'HArlequin!!!
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C
Le "En fait, il ne se passe rien d'autre." de Passion Cannelle m'a bien fait rire ! C'est vrai que les couvertures laissent un peu à désirer, la première étant la pire - parfaite (ou presque) par contre pour une histoire lesbienne !
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