Love & Pop

Ouah ! J'ai décidé de prendre de bonnes résolutions (qui ne vont sûrement pas tenir très longtemps) et de parler des bouquins rapidement, pas 3 ans après les avoir lus.

Pendant le RAT, j'ai lu 2 livres (ouai, c'est énorme hein ?). Le premier fini était Love & Pop, de Murakami Ryû. Je l'ai lu en un peu plus de 2 heures, d'abord parce qu'il ne fait que 190 pages, mais aussi parce que c'est écrit gros (oulà ! mon billet est passionnant, n'est-ce pas ? C'est de la critique de haut vol).

Elles sont jeunes, elles sont jolies, elles sont collégiennes ou lycéennes, mais elles n'ont pas assez d'argent de poche pour se payer des marques luxes, alors elles vont se vendre pour quelques yens.
Mais ça va du rendez-vous pour prendre un café à de la pure prostitution dans les love hotels.
Ce n'est pas tout à fait un roman, c'est plutôt le récit de l'après-midi de Yoshii Hiromi, qui veut se payer une bague sur laquelle elle a craqué.
Elle va, avec ses copines, accompagné un type dans un karaoké et chanter avec lui (130 000 yens), aller dans un vidéo club avec type atteint du syndrome de la Tourette (50 000 yens + le taxi), prendre un verre avec un type chelou qui parle à une peluche, aller dans un love hotel avec lui et se faire agresser (4 yens).

Si le livre n'a pas été très long à lire, c'est parce que je n'ai que survolé les longs passages où les grandes marques sont citées, deux ou trois pages de titres de films... J'ai presque abandonné à la trentième page d'annonces téléphoniques pour des plans culs. En gros, on voit alors très bien où veut en venir l'auteur. Le sexe ne veut plus rien dire, seul importe la société de consommation : on loue, on achète, on jette. On ferait tout pour du futile.

Question écriture ? Bah c'est du japonais quoi. Les personnages ne parlent pas beaucoup. Il ne se passe pas grand chose, mais c'est très profond. Je n'ai pas trop accroché. Même si la critique de base du sex-système me plaisait bien, je suis restée un peu hermétique au style. Je n'ai pas été révoltée, ni même touchée par tout ça. Peut-être est-ce ça le réel souci ?Mais la vache ! Murakami pourrait prévenir quand il passe la radio dans ses dialogues ! On s'y perd complètement à la fin. En fait c'est ça le truc. On est tellement bombardé de pubs, de blabla inutile, et autres conneries sans intérêt, qu'on est paumé et que l'on manque le plus important.

Comments

[Emma]

@ Nina : c'est vrai que le style est un peu space... :)

[Nina]

Je l'ai acheté parce que je trouvais le thème intéressant j'ai commencé quelques pages et je n'ai pas aimé le style, bon j'essaierai de le lire pendant les vacances.

[Emma]

@ Sandy : oui, c'est dommage... bon je vais quand même essayer d'autres livres du même auteur :)

[sandy]

Je te rejoins TOTALEMENT sur cet avis ! Le sujet est intéressant, mais avec cette manière de le traiter, j'en suis restée très loin !