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11 janvier 2011

Semaine russe - jour 7

On n'a jamais dis que cette semaine russe serait faite de 7 jours en continu ! Si ? Bon, ben tant pis, je ne vous mentirai pas plus longtemps en anti-datant également ce billet, je suis trop honnête.

Pour finir, encore un livre ! (ouai ! youpi ! en même temps, ici, c'est un peu normal) Il s'agit de Taras Boulba, de Nicolas Gogol (hihihi ! je suis puérile).

taras

Pourquoi ai-je choisi ce bouquin ? A cause que mes parents m'ont fait voir le film avec Yul Brynner quand j'était petite. Il m'a tellement marquée (comme "Vikings", avec Kirk Douglas), que je m'en souviens à peine. Mais j'avais bien aimé, alors quand j'ai vu le livre au rayon littérature russe, je l'ai préféré aux Ames Mortes.

Taras Boulba est un Cosaque qui fait la guerre aux Polonais. Ses deux fils reviennent de la fac de l'époque et prennent part à la bataille.
Au début du roman, on a toute une description du mode de vie de ces Cosaques Ukrainiens, qui n'hésitent pas à abandonner femmes et enfants pour aller se bastonner et se bourrer. Ce sont de fiers orthodoxes belliqueux et facilement enivrables. C'est pour ça que Taras a du mal à comprendre que son fils cadet, Andreï, aie pu tomber fou amoureux d'une polonaise au point de trahir son peuple (en même, c'est vrai qu'il y va un peu fort le fiston, a essayer de bousiller les troupes de ses anciens camarades de beuverie).
C'est pourtant en père attristé, mais fière de son autre fils, Ostap, que Taras assistera à ses dernières heures de héros martyr.

Un excellent roman, si vous voulez mon avis ! Une très bonne étude de la vie de ses Cosaques au coeur si fier, leur quotidien, les insultes qui les font frémir...

Un extrait :

"Taras était un colonel de la vieille roche. Il était bâti pour le branle-bas de combat et se distinguait par la rude franchise de son naturel. C'était l'époque où les influences polonaises commençaient déjà à agir sur la noblesse russe. On imitait les usages polonais, on s'habituait à un train de vie luxueux, on entretenait une somptueuse domesticité, on offrait des banquets, on s'entourait d'une cour. Taras, lui, voyait cela d'un mauvais oeil. Il aimait la simplicité de la vie cosaque, et s'était brouillé peu à peu avec tous ceux de ses compagnons qui penchaient du côté de Varsovie, et qu'il traitait de valets des seigneurs polonais. Toujours sur la brèche, il se considérait comme le défenseur attitré de l'orthodoxie. Il se rendait de sa propre autorité dans tous les villages où l'on se plaignait des vexations des fermiers de l'impôt et de la création de nouvelles redevances par feu. Accompagné de ses Cosaques, il allait en personne leur rendre justice, et il s'était fait une règle de toujours tirer l'épée dans trois cas : lorsque les commissaires polonais manquaient de respect aux officiers cosaques et restaient couverts devant eux, lorsque la foi orthodoxe était bafouée et les coutumes ancestrales foulées aux pieds, et enfin lorsque l'on avait devant soi des mahométans et des Turcs, contre lesquels, selon lui, il était toujours permis de lever les armes pour la gloire de la chrétienté."

Et une petite vidéo pour conclure :

russe

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Commentaires
L
J'ai adoré ce roman ! Plus ukrainien que russe, d'ailleurs ! ;)
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S
Tu me confirmes dans mon désir de le lire... Super !
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G
Après Les soirées du hameau de Gogol je veux vraiment lire autre chose de cet auteur, alors fort probablement que je pencherai vers ce livre. Je me sens très fière que tu ai choisi mon logo pour figurer sur ta semaine russe. Merci !
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C
ah, mais ça m'intéresse ce titre (pas pour Yul tu t'en doutes) car j'ai Les cosaques de Tolstoï dans ma pal... du coup je me dis que ça pourrait faire deux lectures "comparatives"...:)
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