Des lectures en vrac...

Et un autre petit billet pour parler de bouquins qui ne m'ont pas assez inspirée pour en faire des articles individuels :

Béa de Capri à Carnon : Paul Villach.
Deux profs tombent amoureux l'un de l'autre pendant un voyage scolaire en Italie. L'homme est marié, la femme libre, mais ça ne les empêchent de fornicoter un peu partout en Europe. L'homme quitte sa femme pour son amante, et ils recouchent un peu partout sur les routes, jusqu'au jour où Béa en a marre et le quitte, à Carnon.
Un livre tout ce qu'il y a de plus érotique, où il ne se passe pas grand chose. De très belles descriptions toutefois, et elles composent 95 % du roman, ce qui finit par lasser à la longue.

Dernier inventaire avant liquidation : Frédéric Beigbeder.
L'auteur de 99 Frs, qui se plaît également à faire des éditos pour le magazine Lire, s'attaquent ici à nous lister et commenter les "50 livres du siècle" (comprenez le 20ème, d'où le titre). Il y a va de sa petite remarque personnelle pour chacun d'entre eux, verrait-on une petite pointe de jalousie ? On s'en fiche, ses disgressions m'ont bien fait rire.
PS : la couverture du bouquin copie trait pour trait ma salle de bain et l'habitude que j'ai d'y lire...

Vile Victorians : Terry Deary, illustrations de Martin Brown.
Mais pourquoi n'a-t-on pas eu de livres d'histoires comme ça à l'école ? Voir le côté le plus sombre, le plus glauque de nos ancêtre ne nous les rend que plus proches, plus accessibles, et donc plus humains. Une franche rigolade à lire les textes expliquant le travail honteux des enfants, les exécutions publiques, etc. tout ça accompagné de dessins bourrés d'humour noir.