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24 février 2011

Semaine Nordique - Jour 4

En ce quatrième jour de notre semaine nordique, parce qu'il fait très froid et qu'il pleut, voici un livre policier qui peut prolonger cette ambiance glaciale : La Cité des Jarres, d'Arnaldur Indridason.

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On s'éloigne pas mal de Björk pour rejoindre Erlendur, l'inspecteur récurent de l'auteur, dans une enquête sur la mort d'un vieux qui s'avère être un violeur. Qui l'a tué ? Pourquoi ? Et surtout, à quoi bon continuer son investigation pour trouver un coupable qui a assassiné quelqu'un d'abjecte ? Des doutes, beaucoup de questions, tout ça au coeur d'un pays... gris.
Mêlé à cela, le Génome Islandais, ou comment la science part à la recherche des origines de ces insulaires coupés du monde. La Cité des Jarres, c'est ainsi que l'on surnommait les salles où étaient entreposées, dans des bocaux, des restes d'autopsies humaines, ou comment, au nom de la science, a-t-on pu s'approprier des morceaux de cadavres, piller des sépultures et la mémoire de ses occupants.

La lecture de ce roman a été rapide, sans heurt, agréable. Les seuls petits hics : la fin est tellement banale qu'il a fallut développer cette histoire de la Cité des Jarres pour tenir en haleine le lecteur ; et encore une fois, quand verra-t-on un flic ou un détective qui n'est pas divorcé, alcoolique ou qui a des enfants ingrats et dans les ennuis jusqu'au cou ? Parce que oui, certaines enquêtes vous détruisent un homme, mais ça devient un thème beaucoup trop récurrent dans les livres policiers pour faire sortir celui-ci du lot.

Merci, Cryssilda, pour le prêt. On ne pourra pas dire que tu n'as pas contribué grandement à cette semaine nordique !

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Commentaires
L
Complètement fan d'Indridason, je trouve que le commissaire a des allures de JB Adamsberg (Fred Vargas). Dans l'écriture, on retrouve cette lenteur et cette poésie chez le personnage principal.
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M
Contrairement à beaucoup, j'ai peu apprécié le 2e volume, "La femme en vert". Par contre, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à lire "La voix", qui se passe à huis clos et nous en apprend plus sur le passé d'Erlendur. Après, c'est vrai qu'à la fin, on frôle l'overdose de flics dépressifs et alcooliques !
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A
Dans cette série, le meilleur reste 'la femme en vert', me semble t'il !
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T
Je suis totalement d'accord avec toi sur le flic divorcé, complètement seul, qui comprend pas ses enfants...<br /> J'ai lu ce livre il y a un an, j'avais beaucoup aimé, même s'il y avait un petit truc qui manquait. Je vais lire les suivants pour voir si ça passe ou si ça persiste. En tout cas, les réflexions autour de la société islandaise sont vraiment passionnantes.
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C
ça commence un peu à m'agacer aussi ce stéréotype du flic forcément mal dans sa peau, torturé etc...
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