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31 janvier 2011

La Guerre et la Paix et la Guerre et la Paix et la Guerre.

La littérature russe, plus c'est long, plus c'est bon.

Au début du 19ème siècles, de jeunes aristocrates s'engageaient dans l'armée russe pour défendre l'honneur de leur pays contre l'envahisseur français. Ils délaissaient leurs jeunes fiancées, toutes émoustillées par ces fiers combattants, et partaient à l'assaut des canons ennemis.

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La Guerre et la Paix, de Léon Tolstoï, fait partie de ces livres que l'on redoute de lire. Disons que 1243 pages, ça en refroidit plus d'un (comme la guerre). Lorsque l'on commence à le feuilleter, puis l'attaquer (comme à la guerre), il fait alors partie de ces livres que l'on est fiers d'arborer, mais qu'ensuite on regrette d'avoir pris dans son minuscule sac à main. Un cube, ça se trimballe plutôt difficilement.

Le début est assez anarchique, il faut s'armer d'un papier sur lequel on griffonnera quelques noms récurrents. Puis on y apportera quelques modifications : on donnera leur donnera un surnom, pour facilement les identifier (comme par exemple : le gros bigleux, la garce qui en veut au fric du gros bigleux, etc.). la lecture s'en trouvera alors simplifiée, d'autant plus que la manière d'appeler ces individus change constamment tout au long du récit.

Mais alors se produit une chose curieuse. Sa lecture finit par nous embarquer en pleines guerres Napoléoniennes. Ces personnages qui nous étaient totalement inconnus et pour la plupart antipathiques deviennent des compagnons de routes fidèles. On remarque que Tolstoï se prend au jeu de la personnification en employant le "je" quand son pays se retrouve en position de force ou victime d'une cruelle injustice.

Pour venir à bout de ces plus de mille pages, un outil m'a été d'un grand secours : Facebook. Cryssilda avait créé spécialement une pages pour les participantes à cette lecture, et chaque jour nous indiquions notre avancée.
C'est ainsi que nous avons appris "l'homosexualité" de certains personnages, le goût de Tolstoï pour les lèvres duveteuses chez les femmes... Des crises de fou rire qui ont certainement mis à mal le sérieux de notre quête mais qui nous a sûrement permis d'en voir le bout !

Et Jérôme Lambert, des Editions Points a été le généreux donateur de ce challenge, lui qui sait toujours comment noous ravir avec un pavé !

traineau

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Commentaires
P
moi aussi j'avais adoré cette lecture! <br /> <br /> as-tu lu autant en emporte le vent? c'est également une très belle histoire sur fond de guerre (de Sécession, cette fois-ci); c'est un autre classique volumineux et incontournable... <br /> <br /> Pour ce genre de lectures un peu complexe (à cause de l'abondance des personnages, dates ou lieux), moi aussi je me fais un petit mémo/frise chronologique au début. Après, une fois le travail de "repérage" réalisé, la lecture est un vrai régal.
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E
@ Erzie : vu que je l'ai publié après la semaine russe... Et puis on ne peut pas toujours faire preuve de mauvais goût, ce serait trop :)
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E
Ouai, on n'a fait qu'une bouchée de Napoléon !
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C
On a vaincu !!! Yeeees! :-)
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E
J'adore ton billet, on a eu la même démarche initiale (lister sur un papier les différents personnages pour les reconnaître) mais je regrette de ne pas les avoir décrits à ma manière, ça m'aurait bien aidé quand je commençais à me perdre !<br /> <br /> Et si je puis me permettre, je suis quand même bien déçue que tu n'arbores pas fièrement un de tes si jolis logos... tu sais de ceux dont je veux parler...
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