Erostrate
Voici le tout premier livre lu pour la semaine Portugaise ! J'ai nommé Erostrate, de Fernando Pessoa.
Erostrate est devenu célèbre en incendiant le temple d'Ephèse. Et, je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de Pessoa, mais il a décidé d'analyser la "célébritude" des grands écrivains. Génie ? Talent ? Travail ? ils sont comparés entre eux pour plus de compréhension, chose qui m'a fait cruellement défaut pendant la lecture de ce petit ouvrage.
Oui, il fait 121 pages ! Et alors ? Il fallait que je commence doucement, voyez-vous : je n'avais encore jamais lu d'auteur portugais.
Et pour moi, ce n'est pas encore une révélation. Par ses rapports constants entre l'Antiquité et la littérature moderne, Pessoa m'a perdue en cours de route, la philo, je n'ai jamais aimé ça, moi. Je ne suis pas d'accord sur la plupart des vérités qu'il assenne ici. Il nous écrit souvent "Le Portugal" par-ci, le Portugal par-là... Le Portugal, d'ailleurs, qui a créé l'universalité (la définition est tellement large que ça pourrait s'appliquer à n'importe quoi). Il soute un peu vite aux conclusions.
Bref, Erostrate n'aura pas eu l'effet escompté : une mise en bouche pour le reste de notre voyage. J'ai assimilé quelques bribes de texte avec lesquelles je suis d'accord. Pour le reste, j'ai été perdue en cours de route.
Et demain... autre chose !