L'art de conjuguer
J'ai fini le tome 2 des aventures de Jeanne et Thomas, Les Chevaliers du Subjonctif, d'Erik Orsenna.
Comme d'habitude, l'académicien a réussi à me faire croire que la conjugaison avait du bon, n'était pas si compliquée que ça.
Jeanne et Thomas sont toujours échoués sur l'Archipel des mots. Tandis que la jeune fille, tout en étudiant l'amour, devient l'assistante du cartographe officiel du dictateur Nécrole, son frère disparaît subitement et mystérieusement. Elle le retrouve sur l'île du subjontif, constamment changeante.
Le subjonctif est le mode du possible, du désir, de l'attente. Exemple : "je veux que Robert Pattinson aille chez le coiffeur". Ok, à partir de ça, voilà, c'est un joli mode, plein de poésie. Y n'empêche que c'est toujours coton de le conjuguer ! Franchement, ce n'est pas mon préféré. Moi, j'aime bien l'indicatif, c'est simple. Mais c'est toujours un plaisir de lire cette petite fable qui rend accessible le côté le plus noir de la langue française, avec ses jolies aquarelles, ses phrases pleines de poésie.
Mais personnellement, il ne m'a pas encore tout à fait réconciliée avec le traumatisme que j'ai subi face à une prof de français vieille, moche, et aigrie !