Le Mardi c'est permis
Quand j'ai vu ce bouquin en librairie, sa couleur m'a attirée, et sa 4ème de couverture promettait une lecture vraiment cochonne, vu que son auteur, Sasha Grey, était une pornostar. Alors je l'ai acheté.
Catherine est étudiante, a priori en cinéma, craque totalement pour son professeur au pantalon si serré, alors qu'elle a déjà un petit ami. Une de ses copines d'amphi lui dit qu'elle expérimente le sex' placard avec le prof et va lui faire découvrir l'existence d'une secte vouée au plaisir charnel... La Juliette Society.
Et voilà comment se faire avoir par un résumé à l'air alléchant. Parce que malheureusement, ce livre est vraiment plat et chiant. On a quoi... 2 ou 3 scènes de cul, quasi toutes identiques ? Des cours magistraux emmerdants sur le sexe dans les vieux films français ? ("comment tu trouves mes fesses ? Tu aimes mes fesses ?") un ou deux passages copiés sur Eyes Wide Shut ?
C'est vraiment pas de bol, Sasha Grey s'est inspirée (voire elle a pompé certaines scènes) du film le plus chiant de Kubrick pour nous sortir un livre qui se dit vraiment choquant, alors que j'ai lu bien pire dans les pages d'un harlequin. D'ailleurs, plusieurs passages m'ont vraiment fait penser à Coldheart Canyon, de Clive Barker, même si celui-ci s'est bien plus lâché dans son écriture salace...
Ce roman a été d'un ennuyeux à mourir... Peut-être que si elle avait choisi Shining ("Coucou Chérie ! C'est Johnny !"), ou même 2001 l'Odyssée de l'Espace ("Tu le veux, mon gros monolithe noir ?"), on se serait bien marrés, à défaut d'expérimenter une lecture vraiment érotique.
Et cette lecture signe mon retour aux rendez-vous coquins de Stéphie !