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18 décembre 2020

Le Dossier Arkham, d'Alex Nikolavitch

Arkham

Présentation de l’éditeur :

Arkham, 1941.
Le corps déchiqueté du détective Mike Danjer est retrouvé au milieu d'un monceau de papiers. Il pourrait s'agir à première vue d'un banal meurtre en chambre close. L'examen des feuillets souillés, un dossier qu'il avait constitué au fil d'une très longue enquête, démontre qu'il avait mis au jour un indicible complot.
Des forêts insalubres de Nouvelle-Angleterre aux plateaux du Tibet, des Contrées du Rêve au marché de Damas, de sinistres individus se préparent à un événement cosmique...
Danjer y a laissé la vie, d'autres y ont perdu la raison...
Saurez-vous démêler tous les fils du Dossier Arkham ?


Mon avis :

Un détective privé a été découvert éventré au milieu de papiers éparpillés. Il travaillait sur la disparition d'un jeune étudiant de l'université d'Arkham...

Le roman est un ovni littéraire, composé de coupures de journaux, d'extraits de compte-rendus médicaux ou judiciaires, de lettres, de journaux intimes et même de publicités.

On essaye de retracer le travail du détective à l'aide de ces indices, de suivre comme lui les quelques traces laissées par une obscure secte dont on peine à découvrir le but (on soupçonne un soutien à Hitler).
Il est difficile de faire le lien entre tous les documents (certains illustrés en noir et blanc, d'autres en couleur), et la conclusion est loin d'être une révélation. A l'instar de la plupart des écrits de Lovecraft, la fin est laissée en suspens, mais là où l'auteur mythique savait doser savamment l'obscur et le doute, Le Dossier Arkham peut laisser le lecteur dans l'incompréhension la plus totale.

Par contre, ce qui est bien clair, voire un peu trop, ce sont les multiples clins d'oeil qui parsèment le récit. Certains font penser à une erreur orthographique doublée d'une faute d'histoire (Isadora Duncanny, danseuse morte étranglée par son écharpe prise dans la roue de sa voiture, en 1937, en Nouvelle Angleterre). D'autres empruntent carrément le nom de certaines vedettes de l'horreur (la journaliste Annie Wilkes, de Castle Rock, devenue folle, soignée par le docteur King), des chansons de Michel Sardou ou des répliques des Tontons Flingueurs.
Et comment ne pas penser à Indiana Jones en faisant la connaissance de l'archéologue Dakota Williams et du gamin qui le suit dans son aventure, Dee Mi-Lun ?
Les quelques rares références un peu plus subtiles (le cube d'Hellraiser, ou le livre du Nom de la Rose, par exemple) ne relèvent pas vraiment le niveau, et ces détournements coupent sans arrêt une narration déjà chaotique.

En conclusion, le dossier Arkham est plutôt un ouvrage au travail indéniable toutefois, à consulter en pointillés, histoire de voir si on n'a pas perdu nos connaissances en pop-culture...

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