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27 mai 2020

Le Bruissement du papier et des désirs, de Sarah McCoy

Le-Bruiement-du-papier-et-des-desirs

Présentation de l'éditeur :

Île du Prince-Édouard, au large du Canada, 1837. L’enfance de Marilla Cuthbert s’écoule, heureuse et paisible, dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. À la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Mais aussi sur tous ces orphelins, ces fugitifs noirs-américains qui, traqués par les chasseurs d’esclaves, débarquent sur leurs côtes. Fidèle à ses principes, cette jeune femme éprise de liberté jettera toutes ses forces dans la bataille – au prix de ses désirs, au péril de sa vie...


Mon avis :

La série Anne, La Maison aux pignons verts connaît un succès certain, depuis plus d’un siècle, que ce soit au Canada, pays d’origine de l’auteur, Lucy Maud Montgomery, ou, plus étrangement, au Japon, où le livre est étudié à l’école. L’histoire de cette orpheline adoptée suite à une erreur, par Mathew et Marilla Cuthbert, frère et soeur sans descendance qui souhaitaient trouver un garçon de ferme. Le charme des valeurs simples, comme le travail manuel aux champs ou à la maison, la poésie d’une fillette rêveuse, dans le cadre magnifique de l’île du Prince Edouard ont conquis bon nombre de lecteurs qui font le voyage jusqu’au Canada pour marcher dans les traces de leur héroïne et visiter sa maison aux Pignons Verts. Les romans ont bénéficié de plusieurs adaptations dont la toute dernière, en série, est disponible sur Netflix.

Le Bruissement du papier et des désirs est une préquelle aux aventures d’Anne. Sarah McCoy y dépeint le quotidien, les amours, déconvenues et autres aventures de Mathew et Marilla. Le paysage venteux, rude et néanmoins idyllique de l’île du Prince Edouard est toujours au coeur de l’intrigue et ses descriptions poussent le lecteur à s’y attacher. On en viendrait presque, comme ses habitants, à refuser de le quitter. Comme pour La Petite maison dans la prairie, on goûte à revenir aux belles choses simples du quotidien. On souhaiterait nous même façonner notre pain, coudre ou repriser nos vêtements, faire notre vin de myrtilles. Dans ce roman, vous ne trouverez pas de méchant, et le temps se déroule aussi paisiblement qu’un quotidien fait de corvées difficiles le permet. Seule une écriture à la simplicité emprunte de douceur pouvait nous faire apprécier un autrefois sans violence autre que celle du travail accompli avec rigueur.

On en viendrait presque à regretter vivre au 21ème siècle, où seul un confinement forcé nous permettra de découvrir les joies du fait maison !

Nul besoin d’avoir lu la série de romans de La maison aux pignons verts pour apprécier celui-ci, mais il est certain que cette première découverte donnera envie de se procurer l’intégralité des livres de Lucy Maud Montgomery. Ils sont disponibles pour l’instant dans des éditions québécoises en français, les livres bénéficieront, à partir de la rentrée, d’une nouvelle traduction chez Monsieur Toussaint Louverture.

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