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29 mai 2019

Fucking Business, de Do Raze

 

FUCKING-BUSINESS-BANDEAU

 

Présentation de l’éditeur

Bleu est ce qu'on appelle un tueur à gage corporate.
Bleu tue pour une organisation secrète qui a pour seul objectif de maintenir son pouvoir sur le monde. Trop talentueuses, trop avant-gardistes, trop dangereuses pour l'oligarchie, les victimes sont sacrifiées sur l'autel du capitalisme.
Mais alors qu'il se prépare à éliminer sa trente-cinquième victime, son monde si bien organisé se met à vaciller.


Mon avis :

Lorsque la mort d'un cadre supérieur, voire d'un PDG, arrange bien les affaires de son concurrent, n'y voyez pas une simple coïncidence. Peut-être que les dés ont été truqués et que cette mort est l'oeuvre d'un tueur à gage corporate.
La spécialité de Blue, le narrateur de l'histoire, n'est pas d'avoir un nom de code obscur. Tous ceux qui travaillent pour l'agence, après avoir fait un long apprentissage auprès de leur mentor, laissent derrière eux le statut de Shadow pour se choisir un nouveau nom.
Blue a choisit de ne pas tuer ses victimes. Il préfère la non-violence corporelle en les détruisant socialement, professionnellement, ou mentalement.

Quand son nouveau contrat arrive (une fervente écolo à descendre), Blue s'attaque à elle de la pire façon qui soit. Il la séduit pour mieux la briser par la suite.
Le héros peut alors passer pour ignoble aux yeux du lecteur, mais un rebondissement inattendu le frappe. La mort réelle de sa proie par une main extérieure le fait "disparaître" aux yeux de ses commanditaires.

Sous des dehors classiques, Fucking Business tente de renouveler le genre du tueur à gages. L'auteur, spécialiste de l'image publique sait de quoi elle parle quand elle écrit qu'il y a plusieurs façon de "tuer" quelqu'un.
Dans le roman, c'est la société politique et économique qui est mise à mal. Tous les travers les plus sombres de ces "grosses têtes" est mis au pilori.
Si Blue n'est pas un personnage vraiment attachant, c'est l'ambiance du récit qui attire le lecteur, une page après l'autre.

L'écriture est simple, nette, comme pourrait l'être le travail d'un tueur à gages.
Malgré cet esprit d'innovation, les descriptions organisationnelles de l'agence et le côté très graphique des personnages et de l'univers sont proches d'une production John Wick ou Kingsmen. L'humour en moins, par contre.
Le sérieux avec lequel le narrateur parle du choix de son nom de code ou du recrutement de son successeur peut par contre faire grimacer le lecteur pour cette espèce de naïveté qui s'en dégage.
La conclusion est précipité, on pourrait même dire bâclée et laisse interrogateur, mais l'ensemble du roman et l'univers développé laisse toutefois un bon ressenti.

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