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21 mai 2017

Je Te vois, de Clare Mackintosh

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Présentation de l’Éditeur :

Le jour où Zoe Walker découvre son portrait dans les petites annonces d'un journal londonien, elle décide de mener sa propre enquête. L'image floue n'est accompagnée d'aucune explication, juste d'une adresse Internet et d'un numéro de téléphone.
Pour les proches de Zoe, c'est la photo d'une femme qui lui ressemble vaguement, rien de plus. Mais le lendemain et le surlendemain, d'autres visages féminins figurent dans l'encart publicitaire. S'agit-il d'une erreur ? D'une coïncidence ? Ou quelqu'un surveille-t-il leurs moindres faits et gestes ?


Les trajets quotidiens dans le métro peuvent donner lieu à des thrillers passionnants. Je Te Vois part d'une idée originale : une mère de famille voit sa photo paraître dans les petites annonces du journal gratuit, et elle découvre que d'autres femmes, dont la photo a été piratée comme elle, ont été victimes d'agressions et de meurtre. Il n'en faut pas plus pour que la peur et la paranoïa s'emparent d'elle.
Ce roman, malgré un cadre et une intrigue intéressants, souffre d'une écriture un peu trop banale, et d'un personnage principal ennuyant, voire horripilant.
La narration accuse une lenteur qui perd le lecteur, qui tourne en rond comme les protagonistes de l'histoire. De nombreux dialogues n'apportent rien au déroulement de l'enquête, et les quelques détails intéressants glissés ça et là sautent au yeux, gâchant tout le suspens.
Quant à Zoe, on en viendrait presque à comprendre son harceleur... Elle passe son temps à se plaindre, à pleurer, à soupçonner tout le monde. Elle est décrite la plupart du temps comme forte, mais sanglote et tombe évanouie régulièrement, au grand damne de ses proches, et de nous par la même occasion, qui aimeraient qu'elle se secoue un peu.
Seul le final réveille quelques instants le lecteur, perdu par cette absence d'empathie pour l'héroïne et cette torpeur stylistique.

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