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1 août 2016

Charmer, s'égarer et mourir, de Christine Orban

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Marie-Antoinette (dénommée MA la majeure partie du livre) monte les marches qui vont la mener jusqu'à la guillotine. Elle trébuche, perd un de ses souliers, et Christine Orban se lance dans le récit de sa vie.

L'auteur n'utilisera pas la linéarité de l'histoire pour conter le destin de l'autrichienne tant détestée, elle le fera à la manière d'une patiente dans le cabinet d'un psychanaliste : en s'accrochant à des détails pour dénouer ensuite toute la dentelle de son existence. Elle creusera les quelques rares pistes laissées par l'Histoire pour en savoir plus sur Marie Antoinette
De son arrivée en France, sous l'autorité matriarchale qui fait d'elle une espionne à la cour du roi, Dauphine, au couronnement de son mari, elle ne sera que rarement maîtresse de son destin, de son intimité même, jusqu'au moment de sa mort.
Christine Orban prend clairement le parti de cette reine enfant. Elle la décrira comme perdue et manipulée au début, puis comme amante éperdue et mère courage sur la fin de ses jours.

Même si la lecture a été agréable, et instructive (étayée par de nombreux témoignages, fictifs ou non), j'ai trouvé la narration assez... bordélique. On fait des allers-retours dans le temps, on revient plusieurs fois sur les mêmes anecdotes (comme la difficulté à consommer le mariage pour le couple royal), pour au final avoir un livre qui peut-être manque de substance et d'objectivité.
J'ai eu comme l'impression que l'auteur brodait pas mal sur de minuscules détails (sûrement la faute à sa formation de psychanalyste) pour délaisser certains points essentiels de l'Histoire.

Au final, le livre aurait pu être beaucoup plus court, si l'auteur n'avait pas tergiversé, ou largement plus long, si elle ne s'était pas arrêtée pour s'extasier sur son soulier. Malheureusement, le manque d'archives ne nous permet de faire qu'une interprétation toute personnelle de la vie de la souveraine...

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