Juste avant le Crépuscule, de Stephen King (en audiolivre)

Ouai. Encore un recueil de nouvelles. Mais là, c'est du Stephen King !
Et les nouvelles, c'est toujours assez sympathiques à lire quand on a peu de temps devant soi... Sauf en audiolivre.

Le bouquin commence avec Willa, où des passagers attendent dans une gare déserte que l'on vienne les ramener chez eux après que leur train a déraillé. Vous vous doutez de ce qui s'est en fait passé, hein ? Ils vont attendre longtemps, très longtemps...

Dans La Fille Pain d'Epice, l'héroïne, après la mort de sa fille, cours pour épuiser son chagrin. Elle s'exile sur une île de Floride où l'hiver voit la zone désertée, à l'exception d'un cadavre dans le coffre d'un type plutôt violent.
Ok, alors voici la nouvelle la plus longue et la plus stressante du recueil, au point de finir essoufflée !

S'en suivent ensuite des histoires de rêve de prémonitoire, de femme battue, de remise en forme hallucinatoire, de fantômes de collègues assez perturbants, de TOC à propos de cercles de pierres (et dire que je retourne en Écosse dans une semaine...), d'un chat tueur bi-colore, d'un muet vengeur, d'une petite fille douée du pouvoir de guérison, et de chiottes de chantier.

Je vous avouerai qu'à part deux ou trois nouvelles, les autres vont être très vite oubliées. Je me suis diablement ennuyée sur N. (TOC et cercles de pierres), alors que j'avais adoré la bande-dessinée qui en avait été tirée, ainsi que le court-métrage d'animation :

En fait, après toutes ces petites histoires courtes, j'attendais celle du type enfermé dans des chiottes de chantier renversées (oui, l'envie de lire tient à peu de choses). Et je n'ai pas été déçue, avec toutes les descriptions d'odeur !

Au final Juste avant le Crépuscule est comme tout recueil de nouvelles classique : y a du bon, et du moins bon. Mais ce qui est cool avec Stephen King, c'est que même quand l'histoire est plutôt emmerdante, il reste à ce point précis sur les descriptions du comportement humain que l'on en sort rarement indemne...

En ce qui concerne l'audiolivre en lui-même, on retrouve Michel Raimbault, le comédien qui a lu Duma Key. Il nous offre la voix d'un homme d'âge moyen, mais avec un grain chaud et légèrement rocailleux, parfait pour les Stephen King aux héros sympathiques et mâtures (je reste encore sous le charme de la voic de Paul Barge, pour Misery).
Au départ, j'avais un peu peur de me retrouver perdue en passant d'une nouvelle à une autre à l'écoute, mais les pauses musicales et les changements de tonalité du comédien ont parfaitement su me faire tourner la page !