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20 septembre 2015

Danbé, La Tête Haute

Il ya quelques années de cela, quand je n'étais alors qu'une jeune blogueuse, j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer Aya Cissoko pour la sortie d'une biographie co-écrite avec Marie Desplechin. J'en garde encore un souvenir puissant, tellement cette lecture m'avait bouleversée. Alors quand on m'a proposé de voir le film, j'ai sauté sur l'occasion !

danbe

Synopsis :

A Paris, en 1986. Aya, 8 ans, fille d'immigrés maliens, mène une vie heureuse dans un petit appartement de Ménilmontant. Tout bascule quand son père et sa petite soeur disparaissent dans un incendie criminel. Plus tard, son petit frère Moussa est à son tour emporté par une méningite. Sa mère Massiré se bat pour élever ses enfants et obtenir réparation auprès de la justice. De son côté, Aya se découvre une passion pour la boxe. Très douée, elle collectionne les titres, jusqu'à être sacrée championne du monde. Plus tard, contrainte de déposer les gants, Aya rebondit encore et intègre Sciences Po...

J'attendais beaucoup de ce film. J'attendais de retrouver cette hargne et cette dignité que j'avais vu dans le bouquin et que j'avais retrouvé dans le regard d'Aya Cissoko. Je m'attendais à voir un énième film façon Karaté Kid ou Rocky, du genre "bouhou ! j'ai une vie de merde, alors au lieu de taper sur mes camarades de classe, je vais faire ça sur un ring et gagner tous mes combats !".
Eh bien, franchement, ce fut un moment de grande intensité. La gamine qui joue Aya jeune est époustouflante. Dans son regard, on voit le défit, l'honneur, une certaine grandeur qui fait toute la beauté de son jeu. Quand, plus vieille, elle massacre ses adversaires lors de ses combats, elle devient carrément flippante.
Mais ce qui m'a le plus bouleversée, c'est sa mère. Alors là, j'ai encore du mal à m'en remettre. On dirait que tout le film est une ode à cette mère qui a gardé coûte que coûte le Danbé. Alors que les scènes centrées sur Aya sont saccadées et éclairées crûment, dès qu'on se focalise sur la mère, tout est illuminé.
Et c'est ce qui fait que ce film, pour moi, a été une belle adaptation du livre (ou de la vie) d'Aya Cissoko. Car c'est cet amour maternel qu'elle a voulu montrer quand elle raconté son histoire. Rendre justice à cette personne qui dans l'adversité, a su rester digne.
Bon, ok, je vous avoue que mon petit coeur a poussé un soupir d'extase en voyant qui jouait le premier entraîneur d'Aya, Alexis Michalik, alias Mon Roméo d'Amour, le Petruccio de mes Rêves, le type qui m'a fait découvrir le théâtre sous un nouveau jour, un jour pas chiant !

Un immense merci à Nico, qui m'a envoyé le DVD ! Le DVD, édité par Zylo, est sorti le 2 juin dernier.

D'ailleurs, je vous invite à aller voir ce qui se trouve sur Cinétrafic :
en 2015
- films à voir et à ne pas manquer
 

 Evidemment, voici la bande-annonce :

 

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Commentaires
S
Je l'ai vu (sur France 5, je crois) et j'ai retrouvé pas mal de choses du livre, notamment l'intensité
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