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5 septembre 2015

Voyage à Bangor

bangor

Suite à la mort du traducteur français de Stephen King, William Olivier Desmond (j'ai eu la chance de le rencontrer à l'occasion de la sortie d'un policier vénicien de Donna Leone) j'ai appris qu'il avait écrit lui aussi des romans. L'un d'entre eux, Voyage à Bangor, me paraissait particulièrement prometteur...

Le narrateur, fan français n°1 du Grand Maître (Stephen King ne sera jamais nommé dans le livre), trouve que les derniers bouquins de celui-ci ont changé. Il a perdu quelque chose. Et c'est pour retrouver ce quelque chose, que le héros va s'envoler pour les Etats-Unis, louer une Harley et faire un road trip pour retrouver son idole. Il croise certains personnages et situations bien connus dans les romans de Stephen King, et se retrouve à séjourner quelques temps aux Enfers, guidé notamment par Cyrano de Bergerac...

Oui, on peut le dire, ça part en couille. Le roman avait diablement bien commencé, jusqu'au moment où l'auteur s'est fait un trip psychédélique en vivant sa propre version de l'Enfer de Dante.
Et moi, j'ai un problème avec les Enfers psychédéliques. On commence toujours par une grotte et on finit par ne plus savoir ce qu'il y a au-dessus de sa tête. Quand les romanciers s'attellent à décrire des paysages fantasmagoriques, je suis larguée en cours de route. Mon imaginaire n'est tout simplement pas à la hauteur. Ou alors c'est leur imaginaire à eux qui est tellement bordélique que ce sont les seuls à pouvoir s'y retrouver. Heureusement, le narrateur a sa fidèle Harley qui devient amphibie, puis volante, selon les besoins.

Autant vous dire que ce livre est une petite déception pour moi. Je m'attendais à un road trip sur les traces de Stephen King, moi qui rêve depuis des années de faire le voyage jusqu'en Nouvelle Angleterre pour prendre la route de Derry (ce qui, je vous l'accorde, risque d'être pas mal compliqué, puisque la ville sort tout droit de l'esprit cauchemardesque de King).
Au final, c'est un peu foutraque comme histoire (ou conte si vous préférez, sauf que j'en cherche encore la morale), et ce n'est pas à lire comme moi, avide de me lancer sur les traces géographiques du Grand Maître.

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