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4 juin 2015

Red Rising, de Pierce Brown

 

red

L'histoire :

Dans le futur, la Terre n’est plus habitable. Pour survivre, la Société est partie coloniser Mars. Les Ors, ses membres les plus riches, érigés en aristocrates, ont réduit les autres en esclavage… Darrow est un Rouge, un membre de la caste la plus basse de la Société. Sa fonction : arracher au cœur de Mars de quoi assurer à la Société sa croissance et sa richesse. Toute la journée, il creuse, persuadé que les Rouges sont le dernier espoir de l’humanité. Qu’importe si, en seize ans, il n’a pas vu le ciel ? Qu’importe s’il doit subir chaque jour les injustices des Ors ? Darrow vit, il a l’amour d’Eo, la plus jolie des Rouges, et pour lui, c’est bien suffisant. Mais pas pour elle. Eo rêve à un futur meilleur, un avenir où les Rouges pourront regarder les Ors dans les yeux. Pour ce rêve, Eo est prête à tout. Jusqu’au sacrifice. Lorsque Eo est condamnée à mort, Darrow est dévasté. Désormais, il ne vivra plus que pour sa vengeance. Rien ne l’empêchera d’anéantir ses ennemis… Même si, pour cela, il doit devenir l’un d’eux.

Voilà un livre qui me faisait peur. Pas dans le sens où j’allais faire des cauchemars après l’avoir refermé, mais plutôt parce qu’il me faisait un peu trop penser aux dystopies habituelles.
Et ce fut une sacrée bonne surprise. Red Rising s’éloigne rapidement de la rébellion de base pour envisager quelque chose de bien plus grand... un retournement complet de la société. Un premier tome qui vous met dès les premières pages dans une ambiance de pression perpétuelle :

 "Sur Mars, la pesanteur est faible. Pour briser la nuque d'un pendu, il faut tirer sur ses pieds. On laisse les proches s'en charger."

Pierce Brown s’éloigne en cela des auteurs young adultes classiques. Comprenez qu’il ne fera pas dans le larmoyant, qu’il ne créera pas de héros absolu, celui qu’on en vient à détester tellement il est parfait dans son rôle de sacrifié triomphant, il ne perdra pas des pages entières à nous détailler les sentiments confus et surtout emmerdant des personnages. Non. Il s’attardera quelques lignes sur la colère qui pousse Darrow à emprunter le chemin qui le mènera jusqu’au sommet.

Le bouquin est clairement divisé en deux parties. Dans la première, versez un soupçon de Total Recall, quelques pincées du Meilleur des Mondes et une grosse larme de Brave Heart, et vous obtiendrez la critique d’une société hiérarchisée à l’extrême, bien écœurante.
Dans la deuxième, on aura le droit à un récit de survival, avec des références à La Stratégie Ender, à la mythologie et à Sa Majesté des Mouches, qui tanguera pas mal du côté de la SF pure.

Un premier tome tout ce qu’il y a de plus déroutant, une pépite au pays des dystopies gentillette, qui ferait passer Hunger Games pour un Walt Disney !

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