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16 décembre 2013

Rapport Intime

Alors non, je ne vais pas parler de scène coquine et cochonne ici. Du moins, pas ce soir.

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Il s'agit en fait de la pièce de théâtre écrite par Didier Van Cauwelaert, où Paul, un ancien professeur de grec, prend en otage une présentatrice d'émission de télé du genre "perdu de vue" ou pire... "Y'a que la vérité qui compte".
Il menace de tout faire sauter s'il n'arrive pas à reconquérir le coeur de son ex-femme qui garde malheureusement porte close.

Autant vous le dire tout de suite, le théâtre, c'est pas trop mon truc. Les seules pièces que j'ai aimées, c'est les adaptations shakespeariennes des Los Figaros. Sinon, j'ai tendance à me marrer un peu trop fort, à mauvais escient, comme la fois où j'ai été voir une pièce de Doestoïevski. Je voulais être au premier rang (pour une fois que l'on peut le faire sans payer une blinde, autant en profiter), mais j'ai dû subir 2 heures de fou-rire incontrolable, sans pouvoir m'éclipser discrètement.

Mais bizarrement, à lire, ça passe sans problème. Pourquoi ? Peut-être que je ne peux pas vraiment être déçue par les décors où le jeu des acteurs, qui ont tendance à surjouer, à hurler pour se faire entendre du dernier rang.

Dans Rapport Intime, je me suis régaler à lire des dialogues géniaux, où le moindre petit mot peut devenir une réplique hilarante. Je l'ai lu d'une traite, le sourire aux lèvres tout du long, et il me fut même difficile, aux heures les plus sombres de la nuit, de retenir mes éclats de rire.
Parce que cette pièce de théâtre, c'est une comédie dans son plus simple habit, où finalement, les paroles comme les didascalies sont délicieuses. Et oui, pour une fois, l'écrivain prend aussi partie dans les descriptions, qui ne sont plus simplement les actions chiantes à mourir du genre : "Untel entre en scène", mais plutôt "cherchant à exprimer les nuances ineffables de la passion" (et rien que de lire ce genre de précision, on commence à se dire que l'auteur s'en donne à coeur joie). Tout y est net, sans fioriture, et pourtant, on y sent largement l'humour de l'auteur.

Banco, donc, pour Rapport Intime, que je m'enpresserai d'aller voir au théâtre, quand la pièce y jouera de nouveau !

Merci à Marlène, d'Albin Michel, pour m'avoir redonné goût au théâtre !

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Commentaires
J
Dis donc Emma, tu me l'avais caché ce bouquin :P Moi qui adore l'humour en littérature ;-) ça semble vraiment sympa !!!
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N
Un prof de grec, youpi ! Mais Macha Méril, bof bof...
Répondre
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