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25 mai 2013

Certaines n'avaient jamais vu la mer... en audiolivre

otsuka

J'avais acheté ce livre au moment de sa sortie, en version papier, sans trouver le temps de me plonger dedans (oui, je sais, pourtant, il est tout fin). Alors, quand je l'ai reçu en audiolivre, le délai imparti pour son écoute a fait que je n'avais plus trop le choix.

Et là, j'aurai voulu me mettre une claque molle en plein visage, tant ce livre est devenu un énorme coup de coeur ! Le coup de coeur de cette année, même. Sachant que ça faisait vraiment pas mal de temps que ça ne m'était arrivé (oui, les livres qui me tiennent éveillés ne deviennent pas forcément ZE coup de coeur), j'ai écrasé ma petite larme.

Au début du XXème siècle, des milliers de femmes Japonaises traversent le Pacifique pour retrouver, aux Etats-Unis, des nouveaux mari qu'elle n'ont vu qu'en photo. Elle qui pensaient épouser de riches banquiers, hommes d'affaires, médecins ou commerçants, la tromperie est vite révélée quand elles foulent le sol américain pour la toute première fois. Les photos de ceux qui vont devenir leur geôliers datent déjà de quelques années, le grand financier s'est transformé en simple agriculteur qui travaillent pour un propriétaire terrien.
Elles vont abandonner leurs rêves et essayer de faire avec ce qu'elles ont. Certaines vont dépérir rapidement, d'autres vont réussir à tenir malgré tout, et rares sont celles qui vont réussir à vivre la belle vie.

Ce qui fait la beauté de ce roman, autre que le thème douloureux, passé sous silence dans les manuels d'histoire ou même les histoires familiales, c'est l'universalité avec laquelle Julie Otsuka a su raconter ces femmes. L'utilisation du "nous" en guise de narrateur, la simplicité des mots et des phrases en font un discours unique pour toute, une sororité qui parle pour toutes ces femmes, un message à ne pas oublier pour toutes les japonaises, toutes les femmes.

Et que dire de la lecture d'Irène Jacob, qui est le choix parfait pour ce roman... Elle a su parfaitement incarner toutes ces épouses, adopter le ton juste pour chaque passage, sauf peut-être, un court instant, où la répétition était telle dans la narration qu'elle n'a pourtant pas réussi à la rendre invisible.
Mais ces quelques 144 pages resteront gravées dans mon panthéon de livres cette année !

Pour en savoir plus sur le livre, en écouter un extrait, rendez-vous sur Audiolib.

LOGOLOGO_NOVA

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Commentaires
S
D'accord avec toi, une superbe lecture audio !
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