Elucubrations d'une foodista un brin snobinarde

Et oui, j'ai succombé à la tentation de lire un bouquin sur la cuisine, encore.

                                     

Mais là, je pensais tomber sur l'équivalent de la confession d'une LCA culinaire. Et non, plantage intégral.

Il s'agit plutôt du it-book de la foodista. Le bling bling pour se la péter qui ne sert finalement pas à grand chose.

Pourquoi ? Parce que ça parle surtout de tout ce qu'une foodista doit faire pour se faire connaître et être la meilleure : il faut ouvrir un blog. Mouhaha !

Et bien sûr, tu n'es rien si tu n'as pas un smartphone qui prend les photos et les balance sur les réseaux sociaux en temps réel, si tu n'habites pas Paris, où bien sûr il y a les seuls restaurants valables (sauf ceux qui sont étoilés au Guide Michelin ou sur le Gault et Millau)...

Je me suis même marrée comme une dingue en lisant les louanges que la fille (je n'arrivai pas à écrire le mot "auteur", ça me faisait saigner des doigts) faisait sur le marché à côté de chez elle : il y a un traiteur italien (ou grec, ou libanais, je ne sais plus), un vendeur de bière et même un fleuriste !

Alors, comme je ne vais que très rarement au marché, parce que celui de Fontenay, c'est le samedi matin, et que je préfère dormir, cette fois-ci, j'ai fait un immense sacrifice pour tester Le Mien de marché, le tout neuf, le très rond, et le plus beau du Monde, évidemment. Je me suis levée aux aurores à 10 heures pour voir ce qu'il y avait dedans. A l'entrée : oh ! un fleuriste ! Et ensuite, un marchand de légumes oubliés (de toute manière, tout le monde s'en fout), et tout plein de traiteurs. Je suis repartie le sac rempli de houmous, de Tzatsiki (j'ai la flemme de vérifier l'orthographe, je ne suis pas une blogueuse digne de ce nom), d'olives épicées, de feuilles de vigne farcies et de taboulé oriental (les 3 derniers offerts, d'ailleurs), de cornes de gazelles (chez un autre traiteur), et de citrons bergamote (dont je ne sais absolument pas quoi faire). Et pour la binouze ! Ben ya une buvette pardi !

Alors, franchement, à part les 3 stands au marché de Tannay, dans la Nièvre, je juge stupide de snobber tous les marchés de France et de Navarre.

Pour conclure, ce livre m'a tout l'air d'être écrit par une blogueuse mode, devenue fan de Cyril Lignac depuis qu'il apparaît dans 100% mag : pas de contenu, ni même un peu d'humour, seulement du blabla d'adolescente hystérique et boulimique... et pétée de tunes, avec des dessins de Serge Bloch pour combler ce vide intersidéral.

Le seul bon point, c'est qu'elle n'a pas affirmé que le robot Kitchenaid rose était indispensable pour toute pâtissière qui participe à un concours mais qui ne sait pas faire de pâte feuilletée.

Comments

[Emma666]

@ Lystig : mais il n'y a pas besoin de ça, quand on a des biceps !

[Lystig]

tant mieux, je n'ai pas de kitchenaid !

[Emma666]

@ On peut faire ça la semaine prochaine :D On va prendre tout plein de photos de lui !

[Neph]

Mouahahah. Trop hype de faire le marché, dis donc ! Faudrait que je trouve le courage de me lever aussi pour aller faire celui d'ici... On verra ça quand il fera beau !