Le premier mardi c'est permis... Tribulations d'une végétarienne cochonne

5 février 2013

Le premier mardi c'est permis... Tribulations d'une végétarienne cochonne

Charlotte bosse pour un magazine culinaire, et s'emmerde franchement au boulot comme dans sa vie privée. Son Jules aime le sexe plan-plan, alors qu'elle, elle ne pense qu'à cela... mais également à la cuisine. Parce que Charlotte tient le blog culinaire numéro un : Croqueuse Bio, et parce qu'elle aime s'habiller avec des fringues vintage, on la croit prude, on ne la prend pas au sérieux. Mais que nenni, l'héroïne est une vraie cochonne dans l'âme, à défaut d'avoir pu vivre ses fantasmes.

Elle largue son copain qui ne peut pas attiser le feu qu'elle a au cul, et écoutent les bons conseils de ses deux amis : Morgane, chômeuse modeuse, et Déborah, orthophoniste à mi-temps, et maîtresse SM.
Résultat : Déborah lui prête un de ses soumis, La Barbaque, et Charlotte atteint le 7ème ciel. Mais il y a aussi, Stanislas, le mystérieux admirateur, qui ne serait pas contre une partie de jambes en l'air lui aussi...

Que ceux qui comparent ce roman à 50 Nuances de Grey se flagellent les fesses avec un martifouet piquant. Parce que ça n'a rien à voir. Sex in the Kitchen pousse le SM bien au-delà de la légère fessée. C'est plus qu'érotique, c'est pornographique, voire carrément crade quand on aborde les pratiques SM de Déborah. Les mecs, dans ce bouquin, s'en prennent littéralement plein le cul.

Le seul petit bémol que j'aurai à émettre, c'est que Charlotte, dans sa vie "sage", est l'exact opposé de ce qu'elle éprouve et teste toutes les nuits. Elle fait très fifille, mais n'hésite pas à parler très vulgairement avec ses amis, et à suggérer des trucs carrément obscènes à ses compagnons. Ce qui fait qu'elle n'est pas très crédible en folle du sexe. Un peu de retenue pour elle aurait été plus convainquant.

Pour finir, même si la fin sent le carton pâte, j'ai beaucoup aimer lire un livre qui allie sexe à outrance, cuisine, et mode !