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31 octobre 2011

Remède Mortel

Encore un roman de Harlan Coben, mais cette fois-ci, c'est moi qui m'y colle ! Le sujet m'intéressait beaucoup, et donc je me suis lancée joyeusement dans sa lecture.

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Sarah est journaliste, mariée à un beau, gentil, intelligent et grand basketteur, a comme amis un jeune inspecteur, deux brillants médecins qui font des recherches sur un remède au SIDA, et son papa est bourré de fric. La vie est dure... Mais, quand l'un des deux médecins se fait suicider et qu'elle apprend la séropositivité de son mari, tout son monde s'effrondre.

Voici le premier livre de Harlan Coben paru aux Etats-Unis, et tout frais sorti en France.

L'action se passe au début des années 90. A l'époque, on pensait encore que le VIH ne s'attaquait qu'aux homosexuels, ce qui renforçait encore plus l'homophobie présente.
Thriller médical, magouilles politiques, roman policier... tous les ingrédients pour un roman réussi. Les explications scientifiques ne plombent pas l'intrigue, elles ne font qu'ajouter à la pression ambiante.

Le texte est truffé de rebondissements et de révélations en tout genre, jusqu'au final, peut-être un peu trop happy-endesque à mon goût, mais c'est ce qui fait que les romans de Coben marchent. Je pourrais presque dire qu'il est au thriller ce que Marc Levy est aux romances...
Ce qui m'amène à développper les quelques choses qui m'ont chagrinées dans ma lecture :
Comme dans ses livres suivants, je trouve que ses personnages ont toujours un bol monstre, une chance à faire pâlir les autres. Les héros sont toujours friqués ou ont des amis pleins aux as (on y voit toujours un type qui se fait prêter un jet privé pour aller sauver son pote. Jamais, au grand jamais, on ne verrait : "je ne peux pas venir, désolé, je n'ai pas assez sur mon compte pour payer le billet d'avion qui va m'emmener te délivrer à Bangkok, tu devras te démerder tout seul !").
La chance frappe encore en incluant des hasards vraiment heureux tout au long du texte : comme le moment où le basketteur est enlevé, séquestré dans un bordel, et où un client bourré se trompe de chambre, déboule dans la pièce où il est retenu, le reconnaît, et est quand même assez sobre pour se souvenir d'aller voir les flics pour leur en parler, mais en étant quand même assez cuité pour ne pas penser une seule seconde qu'on l'arrêterait, lui, pour avoir sauté une mineure. (quoi, je m'égare ?).

Et une autre petite chose, qui s'est elle améliorée depuis son premier bouquin : les descriptions.
Je vous donne un exemple :

"A Bethesda, dans le Maryland, quatre hommes de pouvoir étaient rassemblés dans un luxueux bureau d'un bâtiment élégant et pittoresque, sur le campus du National Institutes of Health. L'un faisait autorité dans le monde religieux, un autre dans la sphère politique, les deux derniers dans l'univers médical.
C'était une belle journée. Le ciel sans nuages (oui, oui, il y a bien un "s" !) était d'un bleu profond ; le gazon, soigneusement tondu, d'un vert éclatant. On se serait cru dans le country clu le plus select."

Trop d'adjectifs tue l'adjectif.

Sinon, comme tous les Harlan Coben, ça se lit d'une traite, comme on boit une limonade fraîche un jour d'été caniculaire (moi aussi je peux faire dans l'adjectif), ce qui fait tout l'attrait de ses lectures. Un bon moment d'angoisse, le temps d'un week-end, et on retrouve assez de force pour reprendre son petit traint train quotidien !

Un grand merci aux Editions Belfond Noir pour m'avoir envoyé le livre !

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Commentaires
N
C'est vrai que c'est souvent très tiré par les cheveux, mais honnêtement, ce n'est pas déplaisant à lire Coben ! Pas lu celui là d'ailleurs tiens !
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L
c'est exactement cela !
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E
Ben, en même temps, l'auteur est américain :)<br /> Nan je comprends, beaucoup de dialogues, un texte très imagé...
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L
c'était "ne le dis à personne" (je l'ai trouvé très "américain" comme style.
Répondre
E
Lequel ? Il t'a plu ?
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