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18 avril 2011

Semaine Spéciale Marie Desplechin - Jour 1

Je vais commencer cette semaine avec le livre qui m’a fait découvrir Marie Desplechin, Danbé.

 

Danbe

 

J’avoue qu’au début, j’ai eu beaucoup de mal avec ce système de co-auteurs. Qui a écrit quelle partie, qui a fait la plus grosse part de travail, qui décide du résultat final, etc. C’est toujours difficile de se faire une idée d’un auteur quand il n’a pas été vraiment libre dans son travail d’écrivain.

 

Mais Danbé a tellement été réussi qu’il m’a donné envie de lire le reste des bouquins de Marie Desplechin (ça et une discussion avec elle).

 

Ce livre, c’est l’histoire d’Aya Cissoko, une jeune femme qui n’a certes pas eu une enfance des plus faciles, mais qui a tout de même accompli l’exploit de devenir championne du monde de boxe anglaise.
Je ne dirai pas que la jeune femme a toujours vu le bon côté des choses, non. C’est seulement qu’elle a fait avec, sans se plaindre, sans se ressentir victime, comme sa mère lui a appris, l’a éduquée dans le respect du Danbé, la dignité.

 

Une enfance dans les cités nord-parisienne. La mort de son père et de sa petite sœur dans l’incendie de son immeuble, la mort de son petit frère suite à une méningite qui n’a pas été détectée à temps, et elle commence la boxe. D’abord française, puis anglaise, elle y trouve la sérénité, ce contrôle qu’elle a sur son corps, celui qu’elle ne peut pas forcément avoir sur sa vie. Puis, lors d’un combat, un mauvais coup la paralyse, et elle doit réapprendre à marcher, à bouger. La boxe, c’est fini pour elle, mais elle va saisir la chance de pouvoir reprendre ses études, et rentre à Science-Po.

 

Danbé, c’est le livre que tout le monde devrait lire. Celui qui remet les idées en place. Il ne suffit pas de subir sa vie, de se « victimiser ». Il faut rester digne.

 

Et c’est là où j’ai énormément apprécié le travail d’écriture de Marie Desplechin : elle n’est jamais tombée dans le larmoyant, n’a jamais rendu triste l’histoire d’Aya. Elles ont dit les choses telles qu’elles étaient, et à nous d’en tirer ce que nous voulons.

Aya lui a raconté son histoire, et Marie l’a écrite. Celle-ci soumettait ensuite ses textes à la jeune femme qui ne les approuvait pas toujours, et disait en quelque sorte : « reprends ta copie ». C’est du boulot, l’écriture à deux !

 

Danbé est donc un petit bijou, un livre à dévorer et à digérer…

 

marie

 

Un grand merci à Laetitia, des Editions Calmann-Lévy, pour le livre et la rencontre avec les auteurs !

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Commentaires
N
Je suis bien d'accord ! ce livre est un petit bijou à mettre entre toutes les mains ! ;-)
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S
Bon cette fois, c'est bon, mdr !!
Répondre
S
Ahum, tu as une semaine d'avance hein...
Répondre
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