Une Belle Canaille
Un peu forcée par Cryssilda qui me l'a collé entre les mains en me disant : "il est tout court à lire, tu vas voir, il est génial, et..."
Il faut dire que Wilkie Collins, c'est l'amoureux de Cryssilda (et oui, je balance !)
Donc, le héros, Francis Softly, a beau être un jeune homme de bonne famille (c'est le petit-fils d'une lady presque sur le point de mourir, mais pas vraiment, et le fils d'un médecin), c'est ce qu'on surnomme une canaille, un chenapan, un frippon, un vil gentilhomme. Il avait commencé des études de médecine, comme papa, mais ça l'a vite gonflé de voir toutes ces bourgeois coincés aux mêmes dîners, et ce, tous les soirs de la semaine.
Il a un don pour le dessin, alors, il fait des caricatures. Mais comme ce n'est pas correct, il s'essaie aux jolis portraits, et a... au moins un client ! (son beau-frère). Il fait un peu de taule pour dettes, un peu de secrétariat, puis devient faussaire pour son futur beau-papa.
Le livre a été écrit par Wilkie Collins (encore heureux) dans une période faste, où il menait la grande vie avec son ami Charles (Dickens). Il a été "légèrement" critiqué par les anglais, mais qu'à cela ne tienne, il n'en fera qu'à sa tête. Son héros est fier des choix qu'il a fait, il ne regrette rien !
C'est très agréable à lire, l'écriture étant aussi légère et enjouée que son personnage principal. Les aventures se suivent et sont de plus en plus rocambolesques jusqu'à la conclusion, totalement amorale, si savoureuse !
Ok Cryssilda, t'as gagné, je m'attaquerai à un livre plus épais de ton amoureux !