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30 avril 2010

Sans laisser d'adresse

sans_laisser_d_adresseHarlan Coben vient de nous écrire un nouveau thriller, Sans Laisser d'Adresse (Long Lost en VO). On y retrouve Myron Bolitar est un américain qui a l'air plutôt normal, mais en fait, il s'avère que c'est ancien basketteur, ex-agent du FBI, reconverti en agent sportif. Terese, une de ses ex qui l'a aidé dans une sombre affaire, le supplie de venir la rejoindre à Paris pour lui filer un coup de main pour un truc mystérieux.

C'est très mystérieux tout ça, non ? Eh bien, vous n'êtes pas au bout de votre questionnement... Ce thriller distille volontairement les indices au compte-goutte. Le héros sait se battre, et pas qu'un petit peu. Mais on ne sait pas comment il en est arrivé à un tel degré d'excellence en cassage de gueule (du moins à la lecture de ce seul bouquin, vu qu'en fait, ce n'est pas sa première aventure). Son meilleur ami est riche à millions, et sait se servir aussi bien de ses poings que d'un fusil à lunettes. Tout ça fait que, forcément, à la fin du livre, ils gagnent.

Harlan Coben connaît bien son affaire quand il s'agit de tenir un lecteur en haleine. Comme il le cite assez souvent dans son roman, à l'instar des Sherlock Holmes, le mystère est à première irrésoluble. Une disparition, une ré-apparition impossible, ça flingue dans tous les sens, mais il y a aussi du bon sentiment, de l'humour... et du sexe. Finalement, les ingrédients indispensables à une lecture effreinée !

Maintenant que les roses ont été balancées, je vais vous parler de ce qui m'a chagrinée dans ce thriller.
Tout d'abord, je n'aime pas des masses les rediffusions. Vous prenez "Ne le dis à personnes", vous changez deux ou trois trucs, et vous obtenez "Sans laisser d'adresse". L'énigme de départ est quasiment la même, la fin sur la même lancée.
Ensuite, les facilités : au moment où le héros est dans de beaux draps, où il n'a aucune chance de s'en sortir, il y a toujours son copain, pété de tunes qui débarque : il lui prête son jet pour se rendre à Londres sans passer par la douane, il descend ceux qui osent lui faire bobo ou le menacer, il a forcément une copine dans les services secrets pour trouver l'identité du mystérieux inconnu...
Le personnage principal : au début, je m'imaginais un beau gosse d'une trentaine d'années, mais finalement, il est plus proche de la retraite, ce qui ne colle pas tout à fait avec sa manière d'agir, ses propos, l'âge de ses conquêtes... Et dieu qu'il m'énerve à se vanter de pouvoir péter la tronche à n'importe qui, lui qui est si mystérieux ! Et il se plaint de tout en France (là c'est mon côté patriotique qui s'énerve devant ce type blasé).

En tout cas, j'ai dévoré ce livre et l'ai beaucoup apprécié malgré les petits défauts que je lui reproche ! Je ne manquerai pas de me procurer les autres aventures de Myron Bolitar.

Un très grand merci à Romane des Editions Belfond pour m'avoir offert le thriller !

ATTENTION !!!

Les Editions Belfond organisent un grand jeu-concours pour gagner des livres d'Harlan Coben, un vol Paris/New-York en classe affaire..(Suivez la bannière). Vous avez jusqu'au 4 mai prochain pour y participer !

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Commentaires
K
Suis en train de le lire... et comme c'est mon premier Coben, je ne crains pas cet effet de redite dont tu parles!
Répondre
K
Je trouve Harlen Coben assez prévisible. Il me semble que ses livres se suivent et se ressemblent mais ils ont l'avantage de n'offrir une lecture facile te "légère" entre 2 lectures un peu plus "lourdes" :)
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N
Moi qui n'ai pas vraiment accroché à l'époque avec "Ne le dis à personne", je me méfie un peu ! Mais Coben reste efficace, et je comprends que tu l'aies quand même avalé tout rond !
Répondre
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