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2 août 2009

C'qu'il est bôoooo !

alaskaVoilà, je l'ai lu, le tout premier livre des Harlequinades.
En attendant de recevoir le colis de ceux que j'ai commandés sur le site Harlequin (et oui, je fais des recherches poussées pour ce challenge !), j'ai sorti du fin fond de ma PAL (toujours en cours de rangement) un tout petit livre de Janet Evanovich commandé il y a quelques années après avoir dévoré la série des Stéphanie Plum. Et oui ! Notre chère auteur a fait ses armes sur des livres sentimentaux !

Il s'agit de Chasse au Mari en Alaska.
Alexandra Scott est la vice-présidente d'une grosse société. Et comme ça, du jour au lendemain, elle largue tout pour partir vivre en Alaska. Elle échange donc son appart' à New York contre un bungalow façon Petite Maison dans la Prairie et quincaillerie dans le grand Nord. Elle va faire la connaissance de son voisin, Michalel Casey, propriétaire d'une compagnie de transport aérien. Elle est tête de mule, ne se laisse jamais vaincre par les difficultés, lui tombe sous le charme de cette dingue (parce qu'il faut être maboule pour s'éxiler dans un toru à rat sans un minimum de préparation), mais va tout faire pour qu'elle débarrasse le plancher...

Lu en une heure et demie à peu près, on y sent les prémices des futurs romans de Janet Evanovitch, tant au niveau de l'humour que du "physique" plutôt alléchant du mâle... C'est toujours l'histoire d'une nana plutôt maladroite, bourrée de charme, et surtout "chieuse" qui ne veut pas de l'aide du bellâtre d'à côté, mais qui finalement n'a pas le choix...

C'est du pur Harlequin pour les descriptions :
"Ce type était une splendeur. Sa chemise, d'un bleu passé par les fréquents lavages mais de bonne coupe, flattait à merveille de larges épaules, un ventre plat et une taille bien prise. Les manches en étaient roulées aux coudes, révélant de solides avant-bras bronzés que recouvrait une légère toison blonde. De longues jamabes dont l'importante musculature se devinait sous le jean délavé ; des cheveux couleur sable auxquels une séance chez le coiffeur n'aurait pas fait de mal. Lorsqu'il souriait, de petites rides se dessinaient autour de ses yeux noisette, témoignant d'une vie au grand air et d'un bon sens de l'humour... une bouche sensuelle et généreuse..." (que du bon, rien à jeter !)

et la phrase qui tue : "La jeune femme songea que le sourire de cet homme devait être une arme beaucoup plus fatale que son fusil..." (si c'est pas un appel au viol ça !)

Il y a également la couverture du livre qui, elle, a pris un sacré coup de vieux : il suffit de voir le pull du héros... arg ! pour ma part, c'est un tue l'amour. J'aurai plutôt vu un look à la Luke dans Gilmore Girls.

Enfin, un bon petit moment passé à pouffer sur les passages plutôt niais et ceux surtout... presque coquins. Le seul truc qui m'a un peu embêtée, c'est qu'il n'y a pas l'Attente (avec un grand A) avant le premier baiser, l'attente qui fait durer le plaisir... Il arrive à la page 40 !

harlequin

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Commentaires
E
@ Calarabel : m'enfin c'est quoi ces bouquins où il n'y a plus de suspens ! c'est trop cochon !
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C
Arf ! j'ai eu le droit (enfin, pas moi... on se comprend ! ;o)) à la première bousculade dès la page 15 ! <br /> *sic*
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E
@ Bursar : aventurière !
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T
Non, mais il n'y a pas l'Attente dans un harlequin, dans un de ceux que j'ai lu le baiser arrive dans le chapitre 1 ou 2, l'attente c'est essentiellement l'attente du moment où l'héroïne va accepter davantage qu'un baiser donc soit l'attente de la demande en mariage soit du moment où ils vont enfin consommer. Mais j'admire ton dévouement pour ce challenge, je ne suis pas allée jusqu'à commander sur le site, par contre, as-tu fait le test pour savoir quel type d'harlequin te correspondait ?
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L
Marrant, je ne savais pas qu'elle avait écrit ce genre de livre ! :)
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